THÉÂTRE D'OMBRES ET DE SILHOUETTESLE CHAT, LE COQ ET LA RENARDE
conte populaire russe
https://trafaret.papik.pro/skazka/11467-teatr-k-skazkam.html
NARRATEUR. - Il était une fois, un Chat et un Coq qui vivaient ensemble dans une jolie maison de bois, à la lisière d'une forêt profonde.
(Durant la scène du départ du chat, on pourra apercevoir la Renarde qui montrera le bout de son museau à partir de la forêt, à plusieurs reprises).
CHAT, sortant de la maison. - (Il s'adresse au Coq qui sort de la maison). Coq, joli Coquelet, je vais chercher du bois dans forêt car nous n'avons plus rien pour nous chauffer. Coq, joli Coquelet, tu es le maître de la maison maintenant, tu vas devoir veiller sur notre foyer. Je pars un moment, attends-moi bien sagement. N'ouvre la porte à personne, ni à l'Ours, ni au Loup, ni au Renard. Sois sage !
COQUELET. - Dépêche-toi et reviens-moi vite, gentil Chatounet, j'ai peur de rester seul à la maison. Ne te fais pas de souci pour moi, je n'ouvrirai la porte à personne.
(Le Coq entre dans la maison. La Pie entre sur l'écran, rejoint Chatounet. Tous deux vont dans la forêt).
(La Renarde sort de la forêt et arrive devant la maison du Coq. Elle frappe à la porte).
RENARDE. - Toc toc toc ! Ouvrez, ouvrez ! Joli Coquelet ! Accueillez les invités ! Je viens à peine de trouver votre maison. Dame Renarde est venue en voisine pour vous rendre une visite de courtoisie. Une, deux, trois, ouvrez-moi !
COQUELET. - (Sa voix, le Coq ne se montrant pas). C'est étrange, je ne me souviens pas d'avoir invité qui que ce soit !
RENARDE. - Comment ça ? Comment ça ? Chatounet ne t'a pas fait la commission ? Pas plus tard qu'hier, il m'a invitée à venir prendre le thé !
COQUELET. - (Sa voix, le Coq ne se montrant pas). C'est étrange, il vient de sortir pour travailler et m'a bien dit de n'ouvrir la porte à personne.
RENARDE. - Et il a bien fait ! On ne sait jamais à qui on a affaire ! Il ne faut jamais ouvrir la porte à quelqu’un qu'on ne connaît pas ! Tu sais quoi ? On va l'attendre ensemble, toi et moi ! Tu sais quoi, petit Coq à la crête dorée, regarde par la fenêtre, je vais te donner des petits pois !
(Le Coq regarde par la fenêtre, la Renarde l'attrape et court vers la forêt).
COQUELET. - Cocorico ! Coqueriquet !
La renarde emporte joli Coquelet,
Gentil Chatounet, viens me retrouver
Et de la Renarde, viens me délivrer !
LE CHAT, arrivant de la forêt et se précipitant sur la Renarde. - Renarde ! Laisse mon ami ou je vais te mordre avec mes dents pointues, te griffer avec ma patte griffue et, jusqu'au bout, te malmener !
RENARDE. - Ho la la ! Messire le Chat, calmez-vous ! Je vous le rends, votre Coquelet !
(La Renarde laisse le Coq et elle quitte l'écran. Le Chat et le Coq retournent à la maison).
CHAT. - Coq, joli Coquelet, prends garde à toi ! Ne passe pas ta tête par la fenêtre, n'écoute pas la Renarde : sa voix est douce comme le miel, elle est jolie comme un soleil ; mais n'oublie pas qu'elle te mangerait de la crête aux pattes. On ne retrouverait de toi que quelques plumes.
COQUELET. - Tu as raison, gentil Chatounet ! Merci de m'avoir sauvé ! Désormais, je ferai plus attention !
(Le Coq et le Chat entrent dans la maison. L'écran s'éteint et se rallume).
CHAT, sortant de la maison. - (Il s'adresse au Coq qui sort de la maison). - Coq, joli Coquelet, je vais chercher des champignons, des myrtilles et des fruits des bois dans forêt car nous n'avons plus rien à manger. Coq, joli Coquelet, tu es le maître de la maison maintenant, tu vas devoir veiller sur notre foyer. Je pars un moment, attends-moi bien sagement. N'ouvre la porte à personne, ni à l'Ours, ni au Loup, ni à Dame Renarde. Sois sage ! Fais bien attention !
COQUELET. - Dépêche-toi et reviens-moi vite, gentil Chatounet, j'ai peur de rester seul à la maison. Ne te fais pas de souci pour moi, je n'ouvrirai la porte à personne.
(Le Coq entre dans la maison. Le Chat va dans la forêt. On pourra faire intervenir la Pie).
(La Renarde sort de la forêt et arrive devant la maison du Coq. Elle frappe à la porte).
RENARDE. - Toc toc toc ! Ouvre, ouvre ! Joli Coquelet ! Accueille ton invitée ! Je viens à peine d'arriver. Dame Renarde est venue en voisine pour te rendre une visite de courtoisie. Une, deux, trois, ouvre-moi !
COQUELET. - Non, non, non ! Dame Renarde, je ne t'ouvrirai pas. Je ne passerai pas la tête par la fenêtre de la maisonnette !
RENARDE. - Mais joli Coquelet, pourquoi ? Pourquoi n'as-tu pas confiance en moi ?
COQUELET. - Hier, tu as essayé de m'enlever ! Mon ami Chatounet a dit de toi : « n'écoute pas la Renarde : sa voix est douce comme le miel, elle est jolie comme un soleil ; mais n'oublie pas qu'elle te mangerait de la crête aux pattes. On ne retrouverait de toi que quelques plumes. »
RENARDE. - Mais ça me fait énormément de peine que tu penses ça de moi ! Je n'ai pas essayé de t'enlever, j'avais seulement envie que tu viennes en visite chez moi, que tu fasses le tour de ma maison et voies un peu comment je vis. Tiens, pour te prouver ma bonne foi, reste bien au chaud dans la maison. Je dépose quelques graines sur le bord de la fenêtre et je m'éloigne, comme ça ! Tu vois ? Tu peux te régaler en toute sécurité !
(Le Coq regarde par la fenêtre, la Renarde l'attrape et court vers la forêt).
COQUELET. - Cocorico ! Coqueriquet !
La renarde emporte joli Coquelet,
Gentil Chatounet, viens me retrouver
Et de la Renarde, viens me délivrer !
LE CHAT, arrivant de la forêt et se précipitant sur la Renarde. - Renarde ! Laisse mon ami ou je vais te mordre avec mes dents pointues, te griffer avec ma patte griffue et, jusqu'au bout, te malmener !
RENARDE. - Ho la la ! Messire le Chat, calmez-vous ! Je vous le rends, votre Coquelet !
(La Renarde laisse le Coq et elle quitte l'écran. Le Chat et le Coq retournent à la maison).
CHATOUNET. - Joli Coquelet, tu es incorrigible ! Ne t'avais-je pas dit, de ne pas ouvrir la fenêtre, de ne pas y passer la tête si tu ne voulais pas que la Renarde te mange sans laisser de toi quelques plumes. Cette fois-ci obéis-moi, car demain, mon amie la Pie et moi, nous irons encore plus loin !
COQUELET. - Tu as raison, gentil Chatounet ! Merci de m'avoir sauvé ! Désormais, je ferai plus attention ! Tu peux me croire sur parole !
(Le Coq et le Chat entrent dans la maison. L'écran s'éteint et se rallume).
CHAT, sortant de la maison. - (La Pie vient le rejoindre. Il s'adresse au Coq qui sort de la maison). Coq, joli Coquelet, je vais chercher des provisions en ville. Il nous faut des allumettes, des bougies, un balai et tout plein de choses encore. Coq, joli Coquelet, tu es le maître de la maison maintenant, tu vas devoir veiller sur notre foyer. Je pars assez longtemps, attends-moi bien sagement. N'ouvre la porte à personne, ni à l'Ours, ni au Loup, ni à Dame Renarde. Sois sage ! Fais bien attention !
COQUELET. - Dépêche-toi et reviens-moi vite, gentil Chatounet, j'ai peur de rester seul à la maison. Ne te fais pas de souci pour moi, je n'ouvrirai la porte à personne.
(Le Coq entre dans la maison. Le Chat et la Pie vont dans la forêt).
(La Renarde sort de la forêt et arrive devant la maison du Coq. Elle frappe à la porte).
RENARDE. - Toc toc toc ! Ouvre-moi, ouvre-moi ! Joli Coquelet ! Accueille ton invitée ! Je viens à peine d'arriver. Dame Renarde est venue en voisine pour te rendre une visite de courtoisie. Une, deux, trois, ouvre-moi !
COQUELET. - Non, non, non ! Dame Renarde, je ne t'ouvrirai pas. Je ne passerai pas la tête par la fenêtre de la maisonnette !
RENARDE. - Mais joli Coquelet, pourquoi ? Pourquoi n'as-tu pas confiance en moi ?
COQUELET. - Hier encore, tu as essayé de m'enlever ! Mon ami Chatounet a dit de toi : « n'écoute pas la Renarde : sa voix douce comme le miel, elle est jolie comme un soleil ; mais n'oublie pas qu'elle te mangerait de la crête aux pattes. On ne retrouverait de toi que quelques plumes. »
RENARDE. - Mais ça me fait énormément de peine que tu penses ça de moi ! Je n'ai pas essayé de t'enlever, j'avais seulement envie que tu viennes en visite chez moi, en ami, pour boire une tasse de thé et grignoter des petits gâteaux. Tiens, pour te prouver ma bonne foi, reste bien au chaud dans la maison. Je dépose quelques graines sur le bord de la fenêtre et je m'éloigne, comme ça ! Tu vois ? Je m'en vais ! Tu peux te régaler en toute sécurité !
(Le Coq regarde par la fenêtre, la Renarde l'attrape et court vers la forêt).
COQUELET. - Cocorico ! Coqueriquet !
La renarde emporte joli Coquelet,
Gentil Chatounet, viens me retrouver
Et de la Renarde, viens me délivrer !
Oh non ! Gentil Chatounet est trop loin ! Il ne pourra pas venir me sauver !
(La Renarde, emportant Coquelet, sort de l'écran. Chatounet arrive à la maison).
CHATOUNET. - Joli Coquelet, c'est moi, Chatounet ! Ouvre-moi ! Comment ? La fenêtre est ouverte ! Il n'y a personne à la maison. Mais... qu'est-ce que je vois ? Il y a des traces de pas et quelques poils roux dans l'herbe. Renarde a encore enlevé mon ami ! Allons le délivrer.
(La lumière s'éteint et se rallume. On retrouve Renarde chez elle. Dans le coin, il y a une marmite et la tête de Coquelet en sort).
RENARDE. - (Elle chante sur l'air de « J'aime la galette »).
J'aime la volaille,
Savez-vous comment ?
Avec beaucoup d'ail,
Du beurre et du piment.
(Chatounet s'approche de la maison).
CHATOUNET, regardant par la fenêtre. - Oh ! Dame Renarde est dans la maison. Elle a déjà mis mon ami Coquelet à cuire dans la marmite. Je dois tendre un piège à cette coquine ! Je vais essayer de la faire sortir...
(Il chante sur l'air de « J'ai descendu dans mon jardin »).
Chez Renarde, on est super bien
Qu'on soit le soir ou le matin.
Ell' a la plus bell' maison
D'ici et des environs...
RENARDE. - Qui dit du bien de ma maison ? Qui dit qu'on est bien chez moi ?
CHATOUNET. - (Il chante sur l'air de « J'ai descendu dans mon jardin »).
Pour Renarde, j'ai un cadeau,
Il est superbe, il est trop beau.
Il est fait d'or et de perles
Les plus pures et les plus belles.
RENARDE, sortant sa tête par la fenêtre. - Qui est-ce qui veut m’offrir un cadeau ?
CHATOUNET. - Je t'ai attrapée, Coquine ! Je te tiens, Renarde ! Laisse mon ami sortir ou je vais te mordre avec mes dents pointues, te griffer avec ma patte griffue et, jusqu'au bout, te malmener !
RENARDE. - C'est bon, c'est bon, tu as gagné, tu peux récupérer ton Coquelet !
(Coquelet sort de la maison et rejoint Chatounet).
CHATOUNET. - Renarde, je te préviens, si tu t'en prends encore à mon ami, je viendrai te rendre justice. N'oublie pas que je sais maintenant où se trouve ta maison.
RENARDE. - C'est bon, Chatounet, tu as gagné. (Elle sort de l'écran).
COQUELET. - Chatounet, mon joli Chatounet, tu m'as sauvé ! Tu es mon héros !
CHATOUNET. - Oui, mon ami, rentrons à la maison.
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