MALBROUGH S'EN VA EN GUERRE
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http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5829031t/f21.image.pagination.r=theatre+seraphin.langFR Malbrough s'en va-t-en guerre,
Mironton, mironton, mirontaine,
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Ne sais quand reviendra. (ter)
Il reviendra-z-à Pâques,
Mironton, mironton, mirontaine,
Il reviendra-z-à Pâques,
Ou à la Trinité. (ter)
La Trinité se passe,
Mironton, mironton, mirontaine,
La Trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (ter)
Madame à sa tour monte,
Mironton, mironton, mirontaine,
Madame à sa tour monte,
Si haut qu'elle peut monter. (ter)
Ell' voit venir son page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Ell' voit venir son page,
Tout de noir habillé. (ter)
"Beau page, mon beau page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Beau page, mon beau page,
Quelles nouvell's apportez ?" (ter)
"Aux nouvell's que j'apporte,
Mironton, mironton, mirontaine,
Aux nouvelle's que j'apporte,
Vos beaux yeux vont pleurer. (ter)
Quittez vos habits roses,
Mironton, mironton, mirontaine,
Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés. (ter)
Monsieur Malbrough est mort,
Mironton, mironton, mirontaine,
Monsieur Malbrough est mort,
Est mort et enterré. (ter)
J' l'ai vu porter en terre,
Mironton, mironton, mirontaine,
J' l'ai vu porter en terre,
Par quatre-z-officiers. (ter)
L'un portait sa cuirasse,
Mironton, mironton, mirontaine,
L'un portait sa cuirasse,
L'autre son bouclier. (ter)
L'un portait son grand sabre,
Mironton, mironton, mirontaine,
L'un portait son grand sabre
L'autre ne portait rien. (ter)
À l'entour de sa tombe,
Mironton, mironton, mirontaine,
À l'entour de sa tombe,
Romarin fut planté. (ter)
Sur la plus haute branche,
Mironton, mironton, mirontaine,
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait. (ter)
On vit voler son âme,
Mironton, mironton, mirontaine,
On vit voler son âme
Au travers des lauriers. (ter)
La cérémonie faite,
Mironton, mironton, mirontaine,
La cérémonie faite,
Chacun s'en fut coucher. (ter)
Les uns avec leurs femmes
Mironton, mironton, mirontaine,
Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls ! (ter)
J'n'en dis pas davantage,
Mironton, mironton, mirontaine,
J'n'en dis pas davantage,
Car en voilà-z-assez". (ter) (notes : Cette chanson devint à la mode vers 1780, lorsque la nourrice du dauphin la chantonna comme berceuse au nourrisson, précisant à la cour qu'on la chantait depuis longtemps dans son village.
C'est une chanson militaire de marche qui remonte sans doute aux années 1709 lorsqu'après une bataille (Malpaquet) le bruit courut que le général en chef anglais, le duc de Marlbourough, était mort.
LES OMBRES
tirées de :
Les théâtres d'Ombres chinoises
du prestidigitateur Alber
lisible sur :
On peut trouver un dessin animé de la chanson sur le web, ce qui a l'avantage de pouvoir servir de source d'inspiration pour la mise en scène.
La partition est également disponible en ligne.
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Pour une représentation en ombres, les quatre à six derniers couplets de la chanson sont loin d'être indispensables, à chacun de voir...
Dans l'ouvrage d 'Alber, seul le décor de la porte du château était prévu. On pourra suggérer une ambiance de campagne en plaçant un arbre ou un moulin de l'autre côté de l'écran.
Pour Alber, l'ombre de Malbrough devait être plus grande que la porte du décor et baisser la tête pour la franchir alors que toutes les autres ombres n'avaient pas à le faire de par leur plus petite taille. C'est pourquoi Malbrough est articulé à la taille.
Une plaquette de bois pourra être ajoutée pour actionner le pont levis.