Une vidéo d'une version de cette histoire en ombres chinoises est visible sur :
https://www.youtube.com/watch?v=XRiV0V1cdxA
Cet épisode de la Bible a été inspiré par les ombres données sur :
http://www.images-pascale.eu/index.php?cat=jonast
À partir de ces images, l'histoire a été recherchée sur Wikipédia, la lecture de l'Ancien Testament -pour la version chrétienne- n'étant pas des plus aisées. Un texte adapté au théâtre d'ombres a été écrit.
L'autorisation de présenter les silhouettes sur le site nous a été donnée ainsi que des conseils avisés qui ont conduit à une réécriture de la fin de l'histoire, certainement plus profonde que la première moûture.
Pour le jeu de cette pièce, l'adaptation des noms en fonction de la sensibilité religieuse de chacun est autorisée. Que Dieu soit appelé Dieu, Eternel, Jéhovah... l'histoire reste universelle.
La symbolique des sacs au dessus des personnages vient de la planche de dessins ; l'idée était trop séduisante pour qu'on ne l'intègre pas dans le texte...
Pour l'autorisation de l'emploi des images, mais aussi pour leurs conseils, leur amabilité, leur disponibilité et leur ouverture d'esprit, nous citons ici le site spirituel :
http://interparole-catholique-yvelines.cef.fr/
en les remerciant encore.
La planche d'ombres citée plus haut donne des conseils pour la mise en place d'un mini spectacle. Les voici :
Les personnages. On a besoin d'autant de pailles que de personnages : pour certaines scènes, il faut plusieurs personnes pour actionner les silhouettes. Quatre silhouettes ont un sac, au dessus de leur tête, il évoque la pénitence des Ninivites.
JONAS
Dans cette histoire, Dieu parle à Jonas. Dieu sera représenté par une main gigantesque qui flotte dans le ciel et qui pointe Jonas du doigt.
NARRATEUR. - En ce temps là, les habitants de Ninive (Les habitants se déplacent vers l'ombre de la ville qui vient d'apparaître.) ne suivaient pas les commandements de Dieu. Ils préféraient vivre à leur guise, sans trop se poser de questions. Devant tant d'insouciance, (Les habitants et la ville quittent l'écran.) Dieu décida d'envoyer Jonas, (Jonas entre sur scène.) son serviteur pour demander aux habitants de se repentir.
DIEU (Une main dans le ciel.) - Jonas ! Mon cher Jonas !
Jonas
JONAS. - Oui, mon Seigneur et mon Dieu, parle, ton serviteur t'écoute.
DIEU. - Jonas, Je veux que tu te rendes à Ninive. Là-bas, tu parleras au peuple et tu lui diras qu'il M'a offensé par sa conduite. Demande au peuple de Ninive de se repentir afin de retrouver grâce à Mes yeux.
JONAS. - Mais Seigneur, les habitants de Ninive sont des brutes, des mécréants, des moins que rien, des... des...
DIEU. - Jonas, mon ami, ne discute pas les décisions de ton Dieu.
JONAS. - Bien, bien, Seigneur, je t'obéirai.
DIEU. - C'est bien, Jonas, Je compte sur toi. (La main de Dieu disparaît.)
JONAS, seul. - Ah là là ! Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi ? Les habitants de Ninive ne valent rien. Si la colère de Dieu les frappe, ce n'est que justice. Ils sont tellement mauvais qu'ils seraient capables de devenir bons si je leur transmettais le message que Dieu vient de me donner. Non, je ne vais pas aller à Ninive. Je vais aller à Tarsis. J'y ai des affaires très intéressantes à traiter.
L'embarcation
NARRATEUR. - Jonas, qui avait de la suite dans les idées, prit le bateau à Jaffa et vogua pour Tarsis. (Le bateau passe avec Jonas et l'équipage.) Mais le voyage ne se passa pas vraiment comme il l'avait prévu (On voit la main de Dieu dans le ciel.). Une épouvantable tempête se leva. (On manipulera l'ombre des vagues et le bateau pour simuler la tempête.)
La tempête
LE CHEF DES MARINS. - Miséricorde, que se passe-t-il ?
UN MARIN. - C'est la colère de Dieu !
UN AUTRE. - Nous sommes maudits.
UN AUTRE. - C'est à cause de cet étranger, jetons-le à la mer. (Ils jettent Jonas à la mer. Les vagues se calment. On les utilisera calmement tant que le poisson n'aura pas recraché Jonas.)
Les marins ou les Ninivites.
NARRATEUR. - Et ainsi, Jonas se retrouva seul au milieu des flots (Le bateau disparaît.) Mais... que se passe-t-il ? (Le gros poisson s'approche.) Dieu, dans Sa clémence aurait-il eu pitié de Jonas ? (Le poisson avale Jonas.)
(La lumière s'éteint doucement, se rallume, puis s'éteint encore, se rallume, s'éteint et se rallume.)
Le poisson
JONAS, dans le poisson. -
Quand est-ce que mon supplice prendra fin ? Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cet animal. Ce que je sais, c'est que j'ai du mal à respirer et que ça sent effroyablement mauvais. (Il crie.) Dieu, aie pitié de moi !
(Le poisson recrache Jonas sur la rive. Les vagues disparaissent. )
La rive