THÉÂTRE D'OMBRES ET DE SILHOUETTES

ZAYKINA


Le renard, le lièvre et le coq.

Conte folklorique russe

adaptation de Nicolas AUBERT

Zaikina, conte russe, coq, renard, lapin, ours, chien, loup, ombre chinoise, theatre d`ombres, silhouettes, marionnettes

http://www.babyblog.ru/community/post/kids_books/1714251

taureau, animal, ombre chinoise, theatre d`ombres, silhouettes, marionnettes
dover publications inc.

 

NARRATEUR.
Il y a bien longtemps, dans un pays lointain,

Un renard et lièvre vivaient en bons voisins.
Tout allait pour le mieux dans la belle forêt.
Seulement, tout arrive, l'été s'est terminé ;
L'automne est survenu et le froid avec lui.
Notre ami le Renard s'en trouva refroidi.

RENARD, au lièvre.
Bonjour, mon bon ami, mon plus proche voisin.

LIÈVRE.
Bonjour, monsieur Renard, est-ce que tout va bien ?

RENARD.
J'ai froid, je vous l'avoue, mais j'ai eu une idée...

LIÈVRE.
Alors, dites-la moi, j'ai les pattes gelées.

RENARD.
Pour traverser l'hiver, faisons-nous deux maisons,
Et pour aller plus vite, ensemble, travaillons.

LIÈVRE.
C'est une bonne idée, chacun sera logé.

NARRATEUR.
Tous deux ont travaillé, les maisons sont montées
D'abord les quatre murs, puis le toit, c'est parfait.
La maison de Renard était faite de glace
Et la maison du Lièvre était toute en filasse.

RENARD.
Eh bien, mon cher voisin, le résultat me plaît.

LIÈVRE.
C'est vrai, mon bon ami, allons nous reposer.

NARRATEUR.
Tout allait pour le mieux entre les deux voisins.
Chez eux, il faisait chaud et on n'avait pas faim.
Un beau jour, le printemps finit par arriver ;
Le soleil de mars a chauffé la forêt.
La maison de Renard, au soleil, a fondu.
Et, contre toute attente, ça n'était pas prévu.

RENARD.
Non, ce n'est pas possible, me voilà à la rue
Car ma jolie maison au soleil a fondu.
Je n'aurais jamais dû la faire dans de la glace...
Celle de mon voisin est faite de filasse.
     (Haut, au Lièvre)
Lièvre, mon bon ami, recevez-moi chez vous

Car ma maison n'est plus et je suis dans la boue !
     (Le Lièvre ouvre la porte et le Renard entre chez lui).

LIÈVRE.
Entrez, mon bon ami. Soyez le bienvenu.
Où est votre maison, elle a donc disparu ?

RENARD.
Eh oui, très cher voisin, je crois qu'elle a fondu.
Mais à bien réfléchir, je n'ai pas tout perdu.
Votre maison est belle et je vais l'adopter.
C'est dit : dès maintenant, je vais m'y installer.

LIÈVRE.
Vous installer chez moi ? Ami, vous plaisantez...

RENARD.
Je ne plaisante pas, et c'est bien décidé.
La maison est à moi, vous n'avez qu'à partir.
     (Il le pousse vers la sortie).


LIÈVRE, dehors.
Oh non, je suis dehors, que vais-je devenir ?

RENARD.
Tout ce que vous voudrez. Mon ami, au plaisir.
(Renard disparaît dans la maison).


LIÈVRE.
Que va-t-il se passer ? Que vais-je devenir ?
Je n'ai plus qu'à pleurer, assis là, et gémir.

CHIEN, arrivant. - Wow-Wow !
Pourquoi pleures-tu, monsieur le Lièvre,
Aurais-tu attrapé la fièvre ?

LIÈVRE.
Comment pourrais-je ne pas pleurer
Après ce qui m'est arrivé ?
Ma maison était en filasse,
Renard en avait une en glace.
Le chaud printemps est survenu,
La maison de glace a fondu.
Renard ma maison m'a volée
Et m'a chassé à coups de pied.

CHIEN. - Wow !
Ne pleure pas comme un bébé !
Comme tu me vois, je vais t'aider !
Allons donc chez toi sans retard,
Que je m'occupe de Renard.

      (Ils arrivent à la cabane).

CHIEN. - Wow-Wow-Wow !
Viens ici Renard, au dehors !
Si tu ne viens pas, je te mords !
Rends-vite au Lièvre sa maison
Ou je t'amène à la raison !

RENARD.
Vous là, et qui que vous soyez,
Je vais de ce pas vous couper,
Dans l'huile vous précipiter,
Dans la poêle vous faire sauter.
Et le temps de dire am, stram, gram,
Je vous dirai : « zakoulochkam » !

CHIEN. - Ouillouillouille !
C'est sûr, le Lièvre est malheureux,
Hélas, ça devient trop sérieux ! (Il s'enfuit).

LIÈVRE.
Que va-t-il se passer ? Que vais-je devenir ?
Je n'ai plus qu'à pleurer, assis là, et gémir.

LOUP, arrivant. - Hooowww.
Pourquoi pleures-tu, monsieur le Lièvre,
Aurais-tu attrapé la fièvre ?

LIÈVRE.
Comment pourrais-je ne pas pleurer
Après ce qui m'est arrivé ?
Ma maison était en filasse,
Renard en avait une en glace.
Le chaud printemps est survenu,
La maison de glace a fondu.
Renard ma maison m'a volée
Et m'a chassé à coups de pied.


LOUP. - Hooowww.
Ne pleure pas comme un bébé !
Comme tu me vois, je vais t'aider !
Allons donc chez toi sans retard,
Que je m'occupe de Renard.

LIÈVRE.
C'est ce que le Chien avait dit
Et vois, je suis toujours ici...
Je suis dehors, à l'abandon ;
Renard a toujours ma maison...

LOUP. - Hooowww.
Comment ? Au chien tu me compares ?
Viens avec moi et tu vas voir.

     (Ils arrivent à la cabane).

LOUP. - Hooowww-Hooowww-Hooowww. !
Viens ici Renard, au dehors !
Si tu ne viens pas, je te mords !
Rends-vite au Lièvre sa maison
Où je t'amène à la raison !

RENARD.
Vous là, et qui que vous soyez,
Je vais de ce pas vous couper,
Dans l'huile vous précipiter,
Dans la poêle vous faire sauter.
Et le temps de dire am, stram, gram,
Je vous dirai : « zakoulochkam » !

LOUP. - Ouillouillouille !
C'est sûr, le Lièvre est malheureux,
Hélas, ça devient trop sérieux ! (Il s'enfuit).

LIÈVRE.
Que va-t-il se passer ? Que vais-je devenir ?
Je n'ai plus qu'à pleurer, assis là, et gémir.

OURS, arrivant. - Brwww.
Pourquoi pleures-tu, monsieur le Lièvre,
Aurais-tu attrapé la fièvre ?

LIÈVRE.
Comment pourrais-je ne pas pleurer
Après ce qui m'est arrivé ?
Ma maison était en filasse,
Renard en avait une en glace.
Le chaud printemps est survenu,
La maison de glace a fondu.
Renard ma maison m'a volée
Et m'a chassé à coups de pied.

OURS. - Brwww.
Ne pleure pas comme un bébé !
Comme tu me vois, je vais t'aider !
Allons donc chez toi sans retard,
Que je m'occupe de Renard.

LIÈVRE.
C'est ce que le Loup m'avait dit
Et vois, je suis toujours ici...
Je suis dehors, à l'abandon ;
Renard a toujours ma maison...

OURS. - Brwww.
Comment ? Au loup tu me compares ?
Viens avec moi et tu vas voir.

      (Ils arrivent à la cabane).

OURS. - Brwww-Brwww-Brwww. !
Viens ici Renard, au dehors !
Si tu ne viens pas, je te mords !
Rends-vite au Lièvre sa maison
Où je t'amène à la raison !

RENARD.
Vous là, et qui que vous soyez,
Je vais de ce pas vous couper,
Dans l'huile vous précipiter,
Dans la poêle vous faire sauter.
Et le temps de dire am, stram, gram,
Je vous dirai : « zakoulochkam » !

 
 



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