OURS. - Ouillouillouille !
C'est sûr, le Lièvre est malheureux,
Hélas, ça devient trop sérieux ! (Il s'enfuit).
LIÈVRE.
Que va-t-il se passer ? Que vais-je devenir ?
Je n'ai plus qu'à pleurer, assis là, et gémir.
TAUREAU, arrivant. - Meueueuh.
Pourquoi pleures-tu, monsieur le Lièvre,
Aurais-tu attrapé la fièvre ?
LIÈVRE.
Comment pourrais-je ne pas pleurer
Après ce qui m'est arrivé ?
Ma maison était en filasse,
Renard en avait une en glace.
Le chaud printemps est survenu,
La maison de glace a fondu.
Renard ma maison m'a volée
Et m'a chassé à coups de pied.
TAUREAU. - Meueueuh.
Ne pleure pas comme un bébé !
Comme tu me vois, je vais t'aider !
Allons donc chez toi sans retard,
Que je m'occupe de Renard.
LIÈVRE.
C'est ce que l'Ours m'avait dit
Et vois, je suis toujours ici...
Je suis dehors, à l'abandon ;
Renard a toujours ma maison...
TAUREAU. - Meueueuh.
Comment ? À l'ours tu me compares ?
Viens avec moi et tu vas voir.
(Ils arrivent à la cabane).
TAUREAU. - Meueueuh-Meueueuh-Meueueuh. !
Viens ici Renard, au dehors !
Si tu ne viens pas, je te mords !
Rends-vite au Lièvre sa maison
Où je t'amène à la raison !
RENARD.
Vous là, et qui que vous soyez,
Je vais de ce pas vous couper,
Dans l'huile vous précipiter,
Dans la poêle vous faire sauter.
Et le temps de dire am, stram, gram,
Je vous dirai : « zakoulochkam » !
TAUREAU. - Ouillouillouille !
C'est sûr, le Lièvre est malheureux,
Hélas, ça devient trop sérieux ! (Il s'enfuit).
LIÈVRE.
Que va-t-il se passer ? Que vais-je devenir ?
Je n'ai plus qu'à pleurer, assis là, et gémir.
COQ, arrivant. - Cocorico.
Pourquoi pleures-tu, monsieur le Lièvre,
Aurais-tu attrapé la fièvre ?
LIÈVRE.
Comment pourrais-je ne pas pleurer
Après ce qui m'est arrivé ?
Ma maison était en filasse,
Renard en avait une en glace.
Le chaud printemps est survenu,
La maison de glace a fondu.
Renard ma maison m'a volée
Et m'a chassé à coups de pied.
COQ. - Cocorico.
Ne pleure pas comme un bébé !
Comme tu me vois, je vais t'aider !
Allons donc chez toi sans retard,
Que je m'occupe de Renard.
LIÈVRE.
C'est ce que Taureau m'avait dit
Et vois, je suis toujours ici...
Je suis dehors, à l'abandon ;
Renard a toujours ma maison...
COQ. - Cocorico.
À un taureau tu me compares ?
Viens avec moi et tu vas voir.
(Ils arrivent à la cabane).
COQ. - Cocorico-Cocorico-Cocorico. !
Viens ici Renard, au dehors !
Si tu ne viens pas, je te mords !
Rends-vite au Lièvre sa maison
Où je t'amène à la raison !
RENARD.
Vous là, et qui que vous soyez,
Je vais de ce pas vous couper,
Dans l'huile vous précipiter,
Dans la poêle vous faire sauter.
Et le temps de dire am, stram, gram,
Je vous dirai : « zakoulochkam » !
COQ. - Cocorico !
Tu me diras : « zakoulochkam » !
Et moi, je te dis am, stram, gram !
Je vais te picorer la tête
Et j'en ferai une omelette ;
Je vais presser tes pattes courtes
Et j'en ferai du bon yaourt,
Et le temps de dire one, two, three,
Pauvre Renard, tu seras cuit.
RENARD, sortant en courant.
Non, il ne faut pas s'énerver,
Je ne faisais que plaisanter.
(Lièvre rentre chez lui avec Coq).
LIÈVRE.
Bon Coq, tu m'as sauvé la vie.
Pour toujours, tu vivras ici.
NARRRATEUR.
C'est une fin de conte de fées !
Qui l'a écoutée a bien fait !
RIDEAU
Des recherches m'avaient fait découvrir la planche donnée en haut de page. D'autres m'ont permis de trouver l'histoire.
On peut la trouver sur : http://skazki.kakras.ru/skazki_6.html en utilisant un traducteur en ligne.
http://www.vip-kassir.ru/klochki-po-zakoulochkam-kinoaktera/
Le conte est à rapprocher du Lapin Terrible où nous avons ajouté des images du Renard, Lièvre et Coq :
http://ombres-et-silhouettes.wifeo.com/le-lapin-terrible.php