THÉÂTRE D'OMBRES ET DE SILHOUETTES

TOUS. - Viens ici recevoir une fessée pour ton insatiable curiosité.

ENFANT  D'ÉLÉPHANT- Peuh ! Je crois que vous ne connaissez rien à la Fessée ; moi par contre, je peux vous montrer. (Il se jette sur ses parents et les bat).


 

PÈRE  ÉLÉPHANT- Oh, purée ! Où as-tu appris ce coup-là et qu’as tu fait à ton nez ?


ENFANT  D'ÉLÉPHANT- Le Crocodile qui vit sur les rives du grand Fleuve Limpopo aux grasses eaux vert-de-grisées et huileuses m’en a donné un nouveau. Je lui ai demandé ce qu’il mangeait au dîner et j’ai reçu ça en souvenir. (Le Babouin s'approche).

BABOUIN. - Ce n’est pas beau, on dirait une banane molle.

ENFANT D'
ÉLÉPHANT- Oui, c’est vrai, mais c’est bien commode. (Il bat le Babouin et tous les animaux qui arrivent et se sauvent sous ses coups).

NARRATEUR
. - (Les deux éléphants à nez vont sortir puis revenir avec une trompe, selon les indications du narrateur). À la fin, ça chauffait tellement que tous les membres de sa chère famille se précipitèrent, un par un, vers les rives du grand Fleuve Limpopo aux grasses eaux vert-de-grisées et huileuses, et bordé d’arbres à fièvre, pour emprunter au Crocodile de nouveau nez. Quand ils revinrent, personne ne fessa plus personne et depuis ce jour, les éléphants, que l'on voit ou que l'on ne voit pas, ont des trompes exactement semblables à la trompe de l’insatiable Enfant d'Éléphant.

 

FIN

 



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