SCÈNE III.
Les Mêmes, TOTO, LOUISON.
TOTO (Dover publications Inc.)
BERTHE et ÉDOUARD. - Ah ! voici notre cousin Toto.
MONSIEUR DUVERT. - Et sa bonne.
LOUISON, (Dover publications Inc.)
M. DUVERT, CLAIRE, BERTHE et ÉDOUARD. - Bonjour, Toto.
TOTO. - Bonzour, mon oncle.
BERTHE et ÉDOUARD. - Et nous ?
T0TO. - Bonzour, cousin et cousines.
LOUISON. - Bonjour, monsieur Duvert, bonjour, monsieur Édouard et mesdemoiselles.
MONSIEUR DUVERT, ÉDOUARD. - Bonjour, Louison.
ÉDOUARD et CLAIRE. - Comme tu es beau, Toto !
TOTO. - Z'ai mon sabre.
ÉDOUARD. - Est-ce que tu pars pour la guerre ?
TOTO. - Non, ze pars pour le Luxembourg. (Air : La bonne aventure, ô gué).
Lorsque le petit Toto
Sort avec sa bonne,
Toujours il manze un gâteau
Que Louison lui donne,
Z' mange avec le même plaisir
Sou, meringue, éclair, plaisir !
Ma bonne est bien bonne, vrai !
Ma bonne est bien bonne !
CLAIRE. - Claire aussi aime bien les gâteaux.
MONSIEUR DUVERT. - On lui en achètera, ainsi qu'à Toto.
CLAIRE et TOTO. - Quel bonheur !
MONSIEUR DUVERT. - Puisque Toto a son sabre, il ne doit pas avoir peur.
TOTO. - Il n'a zamais peur.
MONSIEUR DUVERT. - Alors, on peut aller voir de vrais animaux d’aujourd’hui au Jardin des plantes et au Jardin d'acclimatation, où je vous conduirai une autre fois.
ÉDOUARD. - Oh ! Papa, aujourd'hui même.
BERTHE et CLAIRE. - Oui ! oui !
MONSIEUR DUVERT. - Aujourd'hui ?
L0UIS0N. - Nous vous accompagnerons, monsieur, si toutefois vous voulez bien te permettre ?
MONSIEUR DUVERT. - Certainement.
BERTHE. - Tu es d’accord, Papa ?
MONSIEUR DUVERT. - Il le faut bien. Je n'ai jamais réussi à vous dire non.
TOUS LES ENFANTS. - Quel plaisir !
BERTHE. - Nous allons voir vivantes toutes ces méchantes bêtes qui viennent de défiler devant nous.
ÉDOUARD. - J'emporterai du pain pour les chèvres et les oiseaux.
MONSIEUR DUVERT. - En ce cas, préparons-nous, mes chers amis. Nous allons au Jardin des plantes ; dimanche, nous ferons notre visite au zoo.
TOUS. - En route. (Air : Nous n'irons plus au bois).
Partons, vite, partons
Pour le Jardin des plantes ;
Dans ces courses charmantes,
Tous, nous nous instruirons !